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Presse
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Création,
interprétation et mise en scène :
Poursuivant la lancée de ses derniers spectacles- depuis son déjà classique « A deux mains », en passant par les titres "L'Ombra i el Doble" ( l’ombre et son double) ou l'opéra "Euridice i els Titelles de Caront" (Eurydice et les marionnettes de Caronte)-l’auteur de ces marionnettes joint, dans ce nouveau spectacle la tradition du théâtre de marionnettes populaire avec le langage visuel des ombres, des mains et des objets. Les grands thèmes archétypes de la tradition (la naissance, la mort, la création, la faim, la dualité bien/mal, la liberté…) sont ici traités dans la vitalité déchaînée des marionnettes et du regard poétique et profondément symbolique des ombres. Un spectacle qui cherche la participation ingénue et vitale du public enfant et qui réveille l’attention et la complicité chez l’adulte. Bienvenus les âgés entre 5 et 99 ans. Les marionnettes : le polichinelle, le chien, la police, le démon, la mort...les personnages de la tradition naissent dans le monde actuel, appelés par l’imagination du public (enfants et adultes) et par le métier de joueur de marionnettes. De l’œuf au cube : L’œuf de l’imagination, que le public offre au marionnettiste, au début du spectacle, féconde et donne vie au cube, cette boîte carrée habitée par l’esprit de la marionnette. D’ici naissent les différents personnages. Dans le même temps, la lumière surgit de l’intérieur du castelet de marionnettes, qui se transforme en une boîte lumineuse et sonore. Ombres, marionnettes, images, sons, rythme trépidant de la manipulation, subtilité, tradition, modernité...Un travail de virtuosité et de recherche, où le marionnettiste prend la pratique traditionnelle des marionnettes de toujours comme un tremplin pour la recherche de nouvelles expressions visuelles et sonores. Avec l’artifice sonore du « sifflet pratique » plus la musique en directe avec des instruments simples et percutants, les marionnettes nées dans le castelet, prennent vie pour représenter le rituel éternel de la créativité et de la lutte contre la mort. Le castelet, un parallélipipède élancé et translucide, s’illumine à l’intérieur, pour se transformer en une boîte de lumière et de sons, que la musique remplit de mystère. Une boîte pleine de vie et d’images où se cachent les battements, le souffle indompté, éternel et fécond du polichinelle.
« À pleines mains » : moyennant des mains du marionnettiste- de formidables outils de travail, on revisite la tradition en un processus d’introspection qui ouvres les entrailles du métier. Ce qui est habituellement occulté, s’illumine avec la conscience d’un point de lumière inquiet, une conscience qui est à la fois celle du castelet et celle des marionnettes qui l’habitent. Ainsi, au dédoublement des marionnettes, s’hi ajoute un autre dédoublement, celui de la lumière inquiète qui, comme un œil lumineux, déploie les dimensions occultes du castelet cubique.
La perception du spectateur se voit ainsi amplifiée par des point de vues pluriels qui se superposent entre eux. À la fin, une fois les marionnettes de retour dans la boîte cubique d’où elles sont sorties, cette là, illuminée tout d’un coup de son intérieur, se transforme en un nouveau castelet, intime et petit : la scène où l’imagination du public peut déployer ses propres histoires.
Images en directe d’une représentation dans le théâtre La Puntual de Barcelona ( 2009)
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Crítica de Edgar Davidian al Journal L'Orient-Le Jour,
de Beirut, Líbano (27-05-2010)
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